Je ne peux m'empêcher d'interroger le rapport entre l'art et la littérature, et d'y voir sans cesse dans les mots, des compositions qui donnent à voir. Comme un espace mental récréatif d'images, ils sauraient concurrencer et largement dépasser les potentialités d'une toile. Puis, mes lectures féministes me poussent à donner une matérialité à mes pensées, sans les laisser flotter dans un monde vaporeux et élitiste, à les saisir dans une société où j'éprouve à chaque instant ma condition. Paragone est né. Né de cette inéluctable croisée entre ce que j'aime et ce que je suis.